Dès le début du christianisme, les premières communautés chrétiennes ont été attentives aux malades et aux exclus de la société. Elles leur prodiguaient des soins pour soulager et leur procurer un certain bien être. Ainsi, répondaient-elles à l'appel de l'Evangile selon, Matthieu 25,40 : «dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».
Dans cet esprit , des Congrégations ont été fondées pour assurer des soins et subvenir aux besoins élémentaires de ceux et celles qui étaient accueillis dans les Hôtels – Dieu.
Au 16ème et 17ème siècle, notamment sous la mouvance de Saint Jean de Dieu, Saint Jean Eudes, Saint Vincent de Paul et Sainte Louise de Marillac, fondateurs et fondatrices répondent aux appels des autorités officielles pour soigner dans les hôpitaux publics. Certain(e)s auront l'audace d'ouvrir des hôpitaux généraux et psychiatriques et aussi de soigner à domicile dans les campagnes.
Au 18ème siècle et plus encore au 19ème, des femmes et des hommes imprégnés de l'esprit évangélique se lèvent au cœur d'un terroir, pour éduquer et soigner, en réponse aux multiples besoins et détresses humaines. Naissent alors dans les diocèses des Congrégations féminines et masculines qui ouvrent des crèches, des orphelinats, des centres d'accueil pour jeunes garçons ou filles en difficulté, des maisons d'hébergement pour personnes âgées et malades mentaux, des ouvroirs pour jeunes filles, des Institutions pour personnes sourdes et aveugles, des cliniques et hôpitaux, des services à domicile.
Pendant plus de 100 ans, ces Etablissements ont été sous la seule responsabilité de ces Congrégations, à charge complète de celles-ci au plan administratif et financier.
Au 20ème siècle, l'Etat réglemente le fonctionnement des Institutions et Etablissements sanitaires et sociaux. Les religieuses et religieux s'adaptent, se forment et obtiennent les qualifications requises et peuvent ainsi poursuivre leurs œuvres en les adaptant aux nouvelles exigences.
Des changements culturels, l'émergence de nouveaux besoins, la diminution du nombre des membres congréganistes, la nouvelle perception de la place du laïcat dans l'Eglise, ont favorisé la collaboration des congrégations religieuses avec les laïcs. Cette évolution a permis d'assurer la continuité de leurs œuvres.
Ces laïcs, membres des associations propriétaires et/ou de gestion et directeurs, en se mettant au service de tel ou tel Etablissement sanitaire, social ou médico-social, ont conscience de l'héritage du patrimoine spirituel reçu.
Pour que continue à s'exprimer le charisme mis en œuvre par les congrégations religieuses et autres fondateurs et que soit respecté l'esprit spécifique de leurs œuvres ;
pour qu'à travers celles-ci, l'Eglise d'aujourd'hui témoigne du message évangélique, des représentants de Congrégations et d'Institutions concernées, en accord avec la Conférence Episcopale des Evêques et sous l'égide de la CSM, ont décidé de créer une
Fédération Nationale des Institutions de Santé et d'Action Sociale, d'Inspiration Chrétienne,
dont l'Acte Fondateur et les Statuts sont joins.
Dans cet esprit , des Congrégations ont été fondées pour assurer des soins et subvenir aux besoins élémentaires de ceux et celles qui étaient accueillis dans les Hôtels – Dieu.
Au 16ème et 17ème siècle, notamment sous la mouvance de Saint Jean de Dieu, Saint Jean Eudes, Saint Vincent de Paul et Sainte Louise de Marillac, fondateurs et fondatrices répondent aux appels des autorités officielles pour soigner dans les hôpitaux publics. Certain(e)s auront l'audace d'ouvrir des hôpitaux généraux et psychiatriques et aussi de soigner à domicile dans les campagnes.
Au 18ème siècle et plus encore au 19ème, des femmes et des hommes imprégnés de l'esprit évangélique se lèvent au cœur d'un terroir, pour éduquer et soigner, en réponse aux multiples besoins et détresses humaines. Naissent alors dans les diocèses des Congrégations féminines et masculines qui ouvrent des crèches, des orphelinats, des centres d'accueil pour jeunes garçons ou filles en difficulté, des maisons d'hébergement pour personnes âgées et malades mentaux, des ouvroirs pour jeunes filles, des Institutions pour personnes sourdes et aveugles, des cliniques et hôpitaux, des services à domicile.
Pendant plus de 100 ans, ces Etablissements ont été sous la seule responsabilité de ces Congrégations, à charge complète de celles-ci au plan administratif et financier.
Au 20ème siècle, l'Etat réglemente le fonctionnement des Institutions et Etablissements sanitaires et sociaux. Les religieuses et religieux s'adaptent, se forment et obtiennent les qualifications requises et peuvent ainsi poursuivre leurs œuvres en les adaptant aux nouvelles exigences.
Des changements culturels, l'émergence de nouveaux besoins, la diminution du nombre des membres congréganistes, la nouvelle perception de la place du laïcat dans l'Eglise, ont favorisé la collaboration des congrégations religieuses avec les laïcs. Cette évolution a permis d'assurer la continuité de leurs œuvres.
Ces laïcs, membres des associations propriétaires et/ou de gestion et directeurs, en se mettant au service de tel ou tel Etablissement sanitaire, social ou médico-social, ont conscience de l'héritage du patrimoine spirituel reçu.
Pour que continue à s'exprimer le charisme mis en œuvre par les congrégations religieuses et autres fondateurs et que soit respecté l'esprit spécifique de leurs œuvres ;
pour qu'à travers celles-ci, l'Eglise d'aujourd'hui témoigne du message évangélique, des représentants de Congrégations et d'Institutions concernées, en accord avec la Conférence Episcopale des Evêques et sous l'égide de la CSM, ont décidé de créer une
Fédération Nationale des Institutions de Santé et d'Action Sociale, d'Inspiration Chrétienne,
dont l'Acte Fondateur et les Statuts sont joins.